LE SUJET

D’un bol comme image du monde a été publié une première fois chez Le Loup de Gouttière, en 1999, avant de figurer dans une édition bilingue français-vietnamien deux ans plus tard. C’est un nouvel éclairage sur les vers minimalistes de Werner Lambersy qu’apporte cette troisième édition enrichie d’illustrations épurées, légères et gracieuses. Espace creux, écho d’images, universel réceptacle où se love le germe de l’existence, le bol parvient à contenir le cosmos, à réunir le vaste et le minuscule suggérés dans les dessins de Lee Ye Ji et Thai Le Dinh.

 

 

« Un bol

aurait servi dit-on

Pour écoper du néant

la part où épaissir

le vide

[...]

Nous avons fait des coupelles

Des bols

où peindre l’énigme de nos jours … »

 

 

ARGUMENTAIRE

« Werner, En fait il s'agit d'un bol prétexte. Un bol univers. Où s'entremêlent amour, la vie, la mort. Un bol pour boire des mots. Pour boire à la bouche des femmes et des hommes. Des êtres que nous aimons. Un bol fragile. Une âme ronde. Sans la désespérance du monde… Un bol à ta ressemblance. Un bol poète. Comme image de toi. »

 

Extrait de la préface de Gabriel Lalonde

 

 

« ...quelque chose en nous fait allégeance à l'impassible beauté... »

 

Patricia Castex Menier

 

 

« Avec D’un bol comme image du monde, Werner Lambersy plonge dans ce tourbillon des origines de l’univers. Ce recueil décrit les multiples images d’un bol universel. Espace creux, aux innombrables variantes, qui contient le germe de l’existence et de tous les désirs. »

 

Le Loup de Gouttière

 

 

« Le poème est tout sauf une perte de temps… On n’aura pratiqué dans ce recueil que les contraintes d’écouter et de rendre, sur un maigre instrument, la partie du souffle qui, comme le vent dans les arbres, tutoie les feuilles avant d’en emporter plus loin le frisson. »

 

Werner LAMBERSY

 

L’AUTEUR

 

Werner Lambersy (Anvers, 1941) vit et travaille à Paris. En 82, il intègre le Centre Wallonie-Bruxelles jusqu’en 2002. Poète important dans le domaine francophone, variant le ton et la forme, de l’extrême dépouillement à une respiration ample, sa poésie poursuit une méditation ininterrompue sur le dépassement par l’amour et l’écriture. Traductions dans plus de 20 langues. Les revues NU(e) et Le Non-dit, après à l’index , viennent de lui consacrer un numéro. A noter : Maîtres et maisons de thé , plusieurs recueils : Le mangeur de nèfles chez Pippa, chez Le Cormier, Labor, Dur-an-ki, Les Eperonniers, Cadex, Phi, Le Dé bleu, L’Age d’Homme , L’amourier, , Le Taillis pré, Hermaphrodite, Dumerchez, Rhubarbe, les éditions du Cygne ou Rougier V. Deux anthologies personnelles : Présence de la poésie (Les Vanneaux) et L’éternité est un battement de cils, chez Actes Sud. A paraître au Marché de la poésie 2015, chez V. Rougier « Dernières nouvelles d’Ulysse », chez Caractères Requiem allemand, 86 et au Castor astral La perte du temps, chez Al Manar in angulo cum libro… il a reçu le prix 2015 de la Fondation Pierrette Micheloud et pour La Perte du Temps chez le Castor astral le prix de poésie Mallarmé 2015.

 

 

L’ILLUSTRATEUR

Lee Ye Ji (artiste coréenne) et Thai Lê Dinh (artiste vietnamien)

Les illustrations de cet ouvrage ont été réalisées dans le cadre d’un atelier de peinture asiatique et tirent leur inspiration d’œuvres de peinture traditionnelle du Japon et de la Chine.