De l’encrier à la plume

Tankas et textes libres

Isabelle Freihuber-Ypsilantis

 

 

SUJET

 

En remontant le cours de sa vie, Isabelle Freihuber-Ypsilantis nous invite à partager, à travers des tankas et des textes libres, les moments heureux de l’enfance, les jours d’école, le souvenir des grands-parents, des premières lectures, des amitiés et des émotions naissantes. En grandissant, la découverte de la nature, de la vie animale, mais aussi des sentiments, de la poésie et de l’écriture, ont enrichi sa vision de l’existence, au fil des saisons et des rencontres. De l’encrier à la plume, elle évoque la fuite du temps et l’empreinte laissée par les êtres disparus, après leur passage en ce monde.

Papier jauni

caresser du bout des doigts

la signature

ce qu’il reste du poète

dans les lettres d’un prénom

Isabelle FREIHUBER-YPSILANTIS

 

 

ARGUMENTAIRE

 

De l’encrier à la plume m’a ravie dès le premier poème. Dans ce recueil de sept suites de 18 tankas chacune et de trois textes poétiques, Isabelle Freihuber-Ypsilantis partage souvenirs, confidences, questionnements. Dans sa famille, elle apprend la douceur des mots, les couleurs, les parfums et les saveurs de chaque saison. Sur les bancs de l’école, la petite fille modèle découvre les odeurs de l’encre et du cahier d’écriture ainsi que les rêveries liées aux écrivains jeunesse, aux idoles de la chanson et du cinéma. Puis, viennent les cycles d’une romance, le miel des baisers, des fous rires, « des souffles et des murmures ».

Le temps passe et l’auteure accueille d’autres formes de vie : elle réagit tant à la grâce qu’à la souffrance des bestioles les plus humbles. Sa série de tankas se termine en un pèlerinage dans les Ardennes, le pays de Rimbaud, empli de silence et de respect.

De l’encrier à la plume : une écriture aux accents affectueux et un style empreint de délicatesse et de sensibilité. Ce recueil propose-t-il un retour à l’âge tendre afin d’y décrocher les étoiles ou vise-t-il à enrichir l’âme par le regard posé sur son propre monde intérieur et sur l’espace environnant ? Un peu des deux, peut-être ?

Janick BELLEAU

Prix littéraire Canada-Japon (2010),

 

 

L’AUTEURE

 

Après avoir découvert le haïku en 2011, Isabelle Freihuber-Ypsilantis s’est intéressée au haïbun et au tanka. Elle écrit dans diverses revues de poésie, de haïku, de haïbun et de tanka, dont la Revue du tanka francophone. Elle est présente dans plusieurs ouvrages collectifs :

- Horizon Haïku, éd. Pippa, 2017

- Souvenirs du quartier latin, éd. Pippa, 2016

- Zestes d’orange, coéd. AFH et Renée Clairon, 2016

- Trente haijins contre le nucléaire, éd. Pippa, 2015

- Jours d’école, coéd. AFH et Renée Clairon, 2014

- La Vallée éblouie, éd. Unicité, 2014

- Amours, éd. Forgeurs d’Etoiles, 2014