ENTRE LES BRUMES

Chanh Thi PHAN

Peintures et calligraphies de l’auteur

 

 

LE SUJET

 

Dans ce recueil, Chanh Thi Phan dessine les somptueux paysages de son Vietnam natal en haïku, en peinture et en calligraphie.

 

 

L’ARGUMENTAIRE

 

contempler le lever du jour

c’est sentir le monde devant nous

contempler la fin du jour

c’est préserver le monde en nous

 

Du sommet d’un arbre, le chant d’un oiseau rompt le silence. Une rizière drape de vert le pied d’une montagne enneigée. Au bord d’un lac, une grue déploie ses ailes et fend l’horizon.

 

Chanh Thi Phan, poète et peintre, esquisse en vers et à l’encre de Chine ces mille trésors qui se cachent entre les brumes. Au gré des saisons, ses poèmes, ses peintures et ses calligraphies plongent le lecteur dans un paisible océan de sensations.

 

l’aube s’attarde

la voix limpide des oiseaux

lève le voile d’étoiles

 

 

L’AUTEUR

 

La poésie a toujours traversé l’existence de Chanh Thi Phan. Avant sa naissance en 1968 à Saïgon (actuel Hô Chi Minh-Ville), sa mère et sa grand-mère récitaient des poèmes à la lune. Elles nommèrent le nouveau-né « poésie » (詩). Auteur, illustrateur et graphiste de profession, il est d’abord formé au style calligraphique Kaishu à l’école chinoise.

 

Après les bouleversements de 1975, sa famille et lui rejoignent la France en 1979 comme réfugiés politiques. Lui se réfugie dans le dessin, puis dans la peinture.

 

En 1986, il intègre un studio graphique, où il découvre ces arts. À vingt ans, il expose pour la première fois dans le Vexin. Après vingt-sept ans de carrière en agences de communication visuelle et d’édition, puis comme graphiste-illustrateur et en tant que directeur artistique, il se met à son compte en 2013.

 

Attaché à la richesse du mélange des cultures, et développant son propre style pictural, à la croisée de l’abstrait et du figuratif, il exerce ses activités dans son atelier de la banlieue nord de Paris.

 

« autrefois j’apprends à contempler la poésie chinoise et vietnamienne / aujourd’hui, mon chemin depuis Saïgon je poursuis »