KHÉOPS

Recherche d’un temps perdu

récit

Jean-Bruno Kerisel

2e édition

 

 

LE SUJET

 

"12 octobre 1992. Trois ingénieurs français sont sur le site de la pyramide de Khéops, le pharaon dont ils cherchent le tombeau. À 15 heures 09, au moment où leurs mesures débutent dans la Chambre souterraine, un formidable séisme secoue la région et dévaste Le Caire, faisant des centaines de victimes.

Malédiction du pharaon, étrange coïncidence, conclusion d’une dynastie ? Leurs observations et leurs échanges apportent un nouvel éclairage sur la construction de la Grande Pyramide, fait de certitudes, de doutes et d’espoir. Khéops exalte le génie des hommes et leur ferveur, mais aussi la démesure des pharaons de l’Ancien Empire depuis Djoser, qui ont participé à l’édification de la merveille.

On peut réfléchir, mais aussi rêver à l’époque reculée où des dizaines de milliers d’ouvriers égyptiens du plateau de Gizeh, qui porte Khéops au-dessus du Nil, d’Assouan, de la mer Rouge et du Sinaï, l’ont édifiée en donnant leur vie. Chef-d’œuvre de l’humanité, on la voudrait toujours respectée et honorée par ses visiteurs, et par les chercheurs qui s’y succèdent."

 

 

L’ARGUMENTAIRE

 

Les chantiers de construction des pyramides se sont succédé à un rythme rapide pendant la première dynastie de l’Ancien Empire égyptien qui a duré cinq siècles (de 2700 à 2200 avant J-C). Faute de documents, les égyptologues, les archéologues et les historiens n’ont pas décrit comment huit pyramides ont été édifiées en cent-dix ans, soit en moyenne une tous les quatorze ans. Continuité dans le travail des concepteurs : architectes, ingénieurs, géomètres, mais aussi, dans celui des scribes, des intendants, ainsi que des dizaines de milliers d’ouvriers, de paysans et d’éleveurs mobilisés pour produire la nourriture. Tous y ont consacré leur vie, estimant que c’était un privilège d’être associés à ces projets magiques qui leur ouvraient la voie à la vie éternelle avec leur pharaon.

Munis de la règle, du compas et de l’équerre, ils ont tracé sur des parchemins en papyrus les plans très précis, de la Grande galerie, des Chambres du roi et de la reine, d’un couloir descendant à pente constante, des conduits orientés vers les astres, des blocs de parement en calcaire dur (parfaitement calibrés et réglés en respectant les arêtes et les encastrements), ou encore des blocs de granit de plusieurs dizaines de tonnes.

Mais ils n’étaient pas seuls ; des ingénieurs se sont vu confier par les pharaons l’organisation, le pilotage et la coordination, (ce qu’on appelle aujourd’hui l’OPC) pour des chantiers importants − qui l’étaient bien plus encore, il y a quatre mille cinq cents ans.

 

 

L‘AUTEUR

 

Jean-Bruno Kerisel est ingénieur civil de l’aéronautique, expert honoraire près la Cour de cassation et conciliateur de justice en activité près la cour d’appel de Paris. Il est également secrétaire général de l’association Écritures et Spiritualités (E & S).

 

Publications de l’auteur :

L’Empreinte d’un frère, Éditions Pippa, 2019.

Rothko et Kahn, la lumière en partage, Éditions Pippa, 2020.

De Verdun à Rio, Albert Caquot, Itinéraires Éditions, 2021.

Khéops, une pyramide et des hommes, Itinéraires Éditions, 2022.

Roland Garros, the cloud kisser, Éditions Pippa, 2023.

Albert Caquot, un ingénieur visionnaire, Éditions Pippa, 2024