Le sillon des jours

Isabelle LAGNY, 2e édition

LE SUJET

 

« Construit comme un journal ou un album, ce livre croise les épiphanies et les vacillements de l’amour, l’émerveillement des souvenirs d’enfance, la beauté du monde et sa violence. »

Extrait de la préface de Jacques Ancet

« Dans Le sillon des jours, Isabelle Lagny sème des voix basses qui montent en nos mains. Avec patience, elle développe le cœur du jour et dévoile une écriture mature, désirante ou interrogative. » Anne de Commines

 

 

ARGUMENTAIRE

 

La voix qui parle ici est, tour à tour, légère et grave, simple et complexe, lucide et rêveuse. Elle s’insinue en vous et vous prend sans crier gare. Elle est là, vous l’entendez. Elle dit d’abord la fusion des corps et des éléments, l’éblouissement du désir et la perte de soi (« Et j’ai tout oublié/ sauf ce désir qui rampait »). Elle dit qu’elle va raconter : « C’était juillet ». Le sillon des jours est ce récit… Avec ce « frêle rayon de joie », il s’agit bien ici de résister au malheur, à la mort, à la folie des hommes, de s’obstiner à planter dans le « sillon des jours » ces quelques graines d’espoir et de lumière qui font soudain luire l’existence, là-bas, comme sur une autre rive, et qu’on appelle des poèmes :

De grands cyprès/ plantés comme des couteaux/ habillent la campagne/ De la neige sur la rive ?/ La rive…/ C’est au-delà de la fenêtre du train.

Extrait de la préface de Jacques Ancet

 

 

L’AUTEURE

 

Isabelle Lagny, poète, écrivain, photographe et médecin, est née en 1961 à Paris. Elle est auteure de poèmes et de nouvelles. Elle collabore aussi à la traduction de poésies et de nouvelles d’arabe en français avec son compagnon, le poète Salah Al Hamdani. Pour elle, la poésie est une forme de liberté éprouvée et partageable qui permet de résister à la dureté de l’existence, une expérience indissociable des mouvements de vie.

 

 

L’ILLUSTRATRICE

 

Chloé Latouche est diplômée de l’École des Beaux-arts d’Avignon et publie dans des revues littéraires, de photographie et d’illustrations ; puis durant trois ans, elle aiguise son crayon du côté de l’École Émile Cohl de Lyon, pour affûter sa technique. Depuis toujours, il y a chez elle ce refuge dans la pratique du dessin, un isolement, un monde singulier – le sien – avec toujours cette vision, sans conventions, sans carcans : une hybridation des formes.

Lors de sa mission auprès des éditions Pippa, elle a l’opportunité d’illustrer des recueils de poésie.